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histoire de john
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John est chauve

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Première partie (Melt Ingman)
"Ouh la la" eructa John lorsque son portable fit "bip" à l'approche de son réveil. Les yeux grand écarquillés, il ouvri ses tympans à la mélopée divine que cet objet de haute technicité cancérigène dispensait dans l'air fauve. A peine avait-il eu le temps d'appuyer sur la touche là, que la cafetière le rappelait à l'ordre de son odeur de café bouillu. John n'avait plus qu'une idée en tête, s'extraire de son matelat dégoulinant de sueur acumulée. Depuis qu'il avait installé sa couche dans la petite armoire de son couloir, laissant les songes l'envahir en pelotant ses chemises suspendue, John avait assurément plus de charisme auprès des femmes. Etait-ce pour cette odeur cendrée et animale qui lui collait désormais à la peau? John n'y songeait plus depuis que son érection matinale l'obligeait à passer 20 minutes, coton imbibé d'alcool à la main, à nettoyer le liquide sèché qui retenait son gland collé à son bas ventre. Il pouvait enfin se targuer d'avoir une sexualité régulière. C'est lorsque qu'une vitre de son salon vola en éclat que John mis à sa bouche la dernière petite croute qu'il avait réussit à gratter de l'ongle. Pris d'une violente panique, il se redressa promptement. La dernière chose dont John se souvienne c'est une sensation de picotis alors que la fermetures-éclair d'une de ses chemise en skaï lui eraflait la paupière gauche. Il sombra dans un profond coma qui dura 3 bonnes secondes. L'horreur que John allait vivre par la suite mérite que nous nous arrêtions quelques instants pour méditer. Oui, il fait bon méditer lorsque les évènements deviennent sombres et insoutenables. Parfois même, un petit karaoké est de bon aloi pour rétablir un moral flanchant et une tendance à s'extasier sur la chevelure animale de Larusso. Oui un karaoké c'est bon alors let's go : "Dans Paris à vélo on dépasse les autos, à vélo dans Paris on dépasse les taxis ad lib to end of the fin". Bien. John se sentait chaud et visqueux... chaud... visqueux... il ouvrit les yeux peiniblement et aperçu toute l'horreur de la situation. En se relevant, ses cheveux s'etaient pris dans les deux porte-manteaux qu'il affectionnait le plus. Ceux la même qu'il avait amoureusement prénommés Djouls et Pablo E. OUI, ces bouts de ferailles à qui il avait tout donné, qu'il avait soigneusement lustré avant de les placer consciencieusement entre Huggy et Margareth ses deux derniers favoris en retour de grace, ces ingrats qui venaient d'arracher tous les cheveux du haut de son crane.john est chauve Et plic, et ploc, faisaient les goutes de sang qui perlaient le long de sa crinière esseulée, en s'écrasant sur son nez. John sortit de son cagibi odorant et couru vers la salle de bain. Le miroir tronait là, magnifique dans ses refléchissements. John se posta devant et s'y mira.


Deuxième partie (Bhrown)
Le malheur qu'il pressentait n'empêcha pas néanmoins sa moelle épinière de se glacer entièrement et ses cheveux de se dresser sur sa tête, des cheveux virtuels, perdus à jamais par la félonie de ses maudits porte-manteaux.
"Ah! Quelle guigne", s'esclaffa John devant l'incommensurable absurdité tragique de ce spectacle désolant et aride, "il me faut noyer mon angoisse dans la Bièvre, la rivière de mon enfance, où j'entraînais mes jeunes muscles à retenir dans l'eau quelque chat relatant les exploits de son frère Hercule".

Troisième partie (Manu Serres)
Mais ce que John ignorait, c'est que durant ces trois secondes de coma, trois secondes qui peuvent nous paraître comme une noisette dans l'immense noisetier qu'est l'écoulement paisible du temps mais aussi comme la coquille d'un oeuf par rapport à son jaune, c'est-à-dire une immensité par rapport à ce qu'on peut réussir à faire en trois secondes (mise à part, vous savez ce qu'on peut faire en trois secondes?), le monde avait radicalement changé. Alors ses problèmes de vis-à-vis miresque !!! (miresque: venant du miroir ou plus exactement du reflet que lui renvoi le miroir), vous pensez bien que cela est devenu le dernier des soucis du callipicole de Brioude (petit patelin charmant du Cantal, je crois...). Dorénavant, l'esthétisme, ou encore, l'aspect n'est plus aussi impactif dans nos interactions sociales, notre enveloppe a évoluée et, comment dire, nous sommes passés à la phase suivante, une nouvelle conception de nos relations d'humains. Alors pour John, qui ne se doute de rien encore, c'est le début d'une nouvelle ère aussi. Le Monde a changé, John a changé, la vie de John doit changé. C'est que depuis son retour dans la banlieue, rien ne s'était vraiment passé. Il y a bien eu cette petite Tanya durant quelques semaines mais rien de bien sérieux; pour tout dire : "métro, boulot, dodo". OK, il avait trouvé ses marques, un p'tit appart sympa près de la Bièvre, un boulot pas trop chiant mais sans grand intérêt non plus, de quoi se payer quelques bouffées de bonheur quotidiennes mais tout de même, il avait rêvé mieux....

Quatrième partie (PePéMAX)
John ouvrit la porte. La première sensation de sa nouvelle condition ne fut guère encourageante. Il fut saisi de stupeur lorsque regardant le soleil pour la première fois depuis 3 mois 5 semaines et 2 jours, il eut une sensation assez désagréable. Un froid violent mordit son crâne désormais aussi pur que la coquille d'un oeuf. Débarassé de son casque capilaire, son cuir chevelu alors non-chevelu se retrouva comme le hommard qui mue, fragile, exposé aux pires déconvenues dans un monde hostile et dangereux. La nouvelle vie ça allait commencer par un bon rhume, rien de très excitant... Puisque il avait décidé de changer sa vie pour devenir un autre homme, John devait surmonter cette première épreuve, affronter le monde extérieur sous toutes ses formes même les plus gênantes et les plus frigorifiantes. Ensuite, se confronter au regard des "autres" ne serait plus qu'une formalité comparée à cette douloureuse affliction. Soudain, un éclair le frappa! Non pas la foudre qui vous transforme en 'free steak c'est mon steak' cuit à point, mais un éclair de génie, celui qui vous file un coup de jus par une luminescence éblouissante aéroporté par le flot délectable d'une gigantesteque puissance nerveuse!!! (excusez moi je m'emporte...): John n'avait qu'à mettre un bonnet! Oui, mais ce serait cacher la preuve de son renouveau, de sa qualité de nouvel humain qu'il décida ce jour historique d'assumer. Alors bonnet ou pas bonnet? A moins d'avaler une aspirine, parce que là ça devient compliqué...

Cinquième partie (Nadia)
Que s'était il donc passé?... Rien, il ne souvenait de rien,sauf qu'il était sorti hier soir comme d'habitude, pour aller boire un verre au Sound's Club... Et puis il y avait cette fille, immense , au bras d'un gorille black... Elle était venue le voir pendant que son homme jouait aux cartes...

Sixième partie (bruceleeisback@free.fr)
Elle lui avait déjà tapé dans l'œil, la bougresse; elle lui avait même déjà fait un peu de rentre-dedans en le regardant avec insistance du coin de l'oeil... Elle s'approchait de lui. Elle venait vers lui, et, grâce à ses immenses jambes, chaque seconde la faisait se rapprocher un peu plus de lui d'un mètre dix. Alors que chaque seconde faisait monter en John, connu pour n'être pas farouche, une excitation jubilatoire digne des plus grands jours de la coupe du monde des branleurs en 1998, elle s'est assise devant lui, a ouvert la bouche en d'inaudibles sons, avec son regard de "chaude comme la baise", pardon, "comme la braise"; et John restait pantois, encore plus abruti qu'il ne l'était après avoir fait tourner avec Mehdi trois joints d'un vieux shit trouvé dans un falzar passé à la machine chez sa mère. La Géante, quant à elle, n'arrêtait pas d'ouvrir la bouche, au point que John finit par fixer son regard uniquement sur cette bouche couleur bonbon fuca, aux lèvres géantes et dodues, l'air gourmand grâce aux quatre couches de gloss brillant qu'elle s'était passé avec une finition à la bombe de laque.
«Elle ressemble à une actrice de pornos» se disait John, complètement perdu dans l'espace, avec pour seul point de repère, seul phare dans la mer, les reflets moirés de la boule à facettes du Sound's Club sur les lèvres de la Sirène. Dans sa robe de midinette, couleur fuca assortie au rouge à lèvres, trop plantureuse pour le petit 36 qu'elle affichait néanmoins fièrement (même son string était trop petit pour son cul généreusement arrondi, comme en témoignait le creux que faisaient les attaches de ficelles sur ses hanches), elle parlait, elle n'arrêtait pas d'ouvrir la bouche. Et John n'entendait rien, ne disait rien, il se demandait même s'il avait pensé à se nettoyer les oreilles ce mois-ci; il était hagard et regardait la bouche de cette Géante, vue peut-être dans le dernier film de Dorcel, «Parce que je le veau bien», ou peut-être celui d'avant, «Chaudes perdues dans l'espace glaci».
C'était la veille, alors qu'il arborait encore sa tignasse de beau gosse coiffée une seule fois par semaine et à la 8°6, mais il ne se souvenait plus du reste de la soirée... C'est alors qu'il s'exclama: «Merde, ça m'apprendra à fumer de la merde de putain de merde de shit de merde! Shit!»...
Il retombait alors à pieds joints devant son cruel dilemme: bonnet ou pas bonnet?...

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Les autres parties de l'histoire de John :
Index des différents histoires
L'histoire de John : "Parties 1 à 4"
L'histoire de John : "Parties 5 à 8"
L'histoire de John : "Parties 9 à 12"
L'histoire de John : "Parties 13 à 16"
L'histoire de John : "Parties 17 à 20"
L'histoire de John : "Parties 21 à 30"
John est chauve : "Parties 1 à 4"
Super-John : "Parties 1 à 2"



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