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Phish, le petit poisson qui se transforme peu à peu en dinosaure, à découvrir d'urgence...

Un peu d'histoire...

En France, le cercle d'initiés s'est agrandi jour après jour (plus maintenant). Aux États-Unis, sur la Côte Est en particulier, c'est du délire, tout le monde connaît Phish, ils tournent de façon ininterrompue et remplissent désormais régulièrement des stades. Il est devenu aujourd'hui indispensable de les faire revenir chez nous, ne serait-ce que pour une seule date.

young phishLe groupe, toujours le même depuis 1986, formé à l'université de Burlington, Vermont, U.S.A., se compose de Trey Anastasio (chant/guitare), Page McConnell (pianos/orgue/voix), Mike Gordon (basse/mandoline/voix) et Jon “Greazy Fizeek" Fishman (Batterie/voix/aspirateur). A leurs débuts, ils jouaient trois fois par semaine au Nectar, un bar où ils ont défini leur philosophie : s'amuser en prenant des risques. C'est ce qu'ils font depuis dix ans de tournées incessantes, dix ans de véritables jams en public qui durent de plus en plus souvent plus de trois heures. J'adore cette photo de "quand ils étaient jeunes".

Leur premier album, "Junta", auto-produit comme les deux suivants, n'était distribué qu'à leurs concerts (en 1988). Il a été réédité en 1992 avec 3 inédits, formant ainsi un double-CD de plus de deux heures, avec une majorité de morceaux longs, dont un de plus de 25 minutes! Le style est d'entrée basé sur leur habitude à improviser. En 1990, ils sortent leur deuxième album, "Lawn Boy", toujours uniquement au États-Unis, avec en pochette l'aspirateur qu'ils utilisent parfois sur scène pour un solo de quelques minutes... C'est à cette époque que se met en place le Phish.net, une coalition de fans reliés par internet. L'album ressortira lui aussi en 1992 chez Elektra.

Deux ans plus tard (Février 1992) paraît "A Picture Of Nectar", avec 16 morceaux en moyenne plus courts que d'habitude. Mais ces chansons prendront toute leur valeur en concert, très rapidement. Le groupe part d'ailleurs en tournée nationale en Mars, passe discrètement en Europe en Juin, enregistre le prochain album à l'automne, et repart en tournée pour la fin de l'année.

En 1993, l'album "Rift" annonce le tournant radical que sera "Hoist" en 1994. Le groupe passe presque toute l'année à tourner, ils mettent en place un système de tickets spéciaux pour les tapers qui enregistrent leurs concerts placés près de la table de mixage, mais aussi leur Newsletter qui s'appelle désormais le Döniac Schvice . Et si "Rift" est un album majeur dans leur discographie, comme les trois premiers, "Hoist" n'offre que quatre chansons de qualité sur onze. "Il est tellement différent de nos autres albums" dit le chanteur Trey Anastasio, restant on ne peut plus en-dessous de la vérité. En fait, il s'agit d'un album enregistré sans avoir joué aucune des chansons live auparavant, "les arrangements n'ont pas eu le temps de se développer avec l'énergie de la foule, mais c'était une expérience très créative, spontanée". Alors que les quatres premiers albums de Phish étaient envahis des influences éclectiques du groupe (jazz, blues, bluegrass, country, funk, métal, a capella, samba, meringue, classic rock...), souvent mélangées, Hoist enferme le quatuor dans des structures et des grooves "fabriqués". Heureusement, depuis la sortie de l'album, les chansons ont considérablement évolué. Suite à un questionnaire sur le net, ils jouent pour Halloween à la demande de leurs fans le "White Album" des Beatles, dans l'ordre et en intégralité, avant de rebondir sur deux autres sets fabuleux. Le concert durera au total 4h30 jusqu'à 2h du matin!

Même si leur immense talent de composition est indéniable, Phish est un groupe de scène avant toute chose, c'est évident. Ils font penser à une sorte d'alchimie entre du jazz, du Frank Zappa et du Grateful Dead, avec toujours la même philosophie : have fun!. D'ailleurs, si on les a si souvent comparé au Dead, c'est que le phénomène est similaire : ils ont leur noyau dur de fans inconditionnels, ils passent leur vie en tournée, poussant leurs fans à enregistrer leurs concerts et à s'échanger les bandes... Ce qu'ils pensent de la comparaison? "We're the next Dead" crie John Fishman. Tout est dit. Même sa majesté pourpre est devenue un fan de Phish (a Phishead), "Il" aurait pleuré après avoir entendu leur version "ultime" de "Purple Rain" (avec Fishman au chant et à l'aspirateur). C'est pourquoi "Il" les a invité à venir jouer "1999" avec lui à minuit pour la fête du 31 Décembre 1998. Phish a décliné l'invitation : "We have a gig". J'ai pompé sur le Phish.net cette photo qui vous donne une idée de ce à quoi Phish ressemble sur une scène.

phish on stagePhish en concert, c'est un monument que quelques chanceux ont pu découvrir en Juin 1992, en première partie des Violent Femmes à l'Élysée-Montmartre, pour un concert d'une heure et demie, où le guitariste et le bassiste amenèrent des trampolines sur la scène, pour ensuite improviser une véritable chorégraphie à deux tout en continuant à jouer. Des chansons a capella, des covers de Led Zep, Hendrix, Beatles, Who, Talking Heads, Bowie, Marley, Grateful Dead, Zappa, Allman Brothers, ZZ Top, etc... des interludes exploratoires et improvisées entre les chansons, des jams de plus de dix minutes, c'est cette imprévisibilité qui a attiré plus de 312.000 spectateurs en 1993, la plupart du temps en extérieur, sans première partie. Et tous ces fans qui s'échangent sans arrêt des bandes de concerts, qui connaissent chacun une vingtaine d'autres Phisheads profitent du large système d'information que le groupe a mis en place (lettre officielle, Fan-club, Phish.net sur Internet...).

Un double album live sort en Juin 1995 : "A Live One". je n'ai aujourd'hui toujours pas fini de le consommer tellement ce live est incroyable. La version de la chanson "Stash" pourrait faire danser même vos grands-parents. Phish repart immédiatement en tournée tout l'été après avoir mis en place un système de commande de tickets à l'avance par la poste, accessible à tous. L'automne annonce de nouveaux concerts jusqu'à la fin de l'année. À la demande des fans cette année pour la nouvelle tradition d'Halloween, ils interprètent cette fois le "Quadrophenia" des Who!

L'année 1996 commence sur les chapeaux de roues par le concert pour la nouvelle année au Madison Square Garden à New York. Le groupe enregistre ensuite "Billy Breathes" avec Steve Lillywhite. L'album sort en Octobre après une fantastique tournée européenne, à la fois en première partie de Santana dans des grandes salles (au Zénith à Paris, mais aussi à Deauville, Arles...), et tout seuls dans des plus petites salles. Londres, Amsterdam, Nuremberg, Hambourg, L'Italie, j'en passe. L'été aux États-Unis sera incroyable, après 11 concerts en Août, ils jouent devant 70.000 personnes dans une ancienne base militaire désaffectée (le "Clifford Ball"), pendant deux jours, à raison de trois sets par jour. Après la sortie de "Billy Breathes", un album exceptionnel à une chanson près ("Waste"??!), le groupe repart pour 35 dates aux states. Cette fois-ci, ils choisissent eux-mêmes l'album qu'ils reprennent pour le show d'Halloween : ce sera "Remain in light" des Talking Heads! Fabuleux. J'adore ce disque. J'attends toujours d'écouter ce que cela a donné.

phish pictureLe concert du jour de l'an 1997 a lieu à Boston (Fleet Center) au mileu d'une mer de ballons gonflables qui tombent sur la foule. C'est le "Big Ball Jam" interactif avec le public durant "Stash"! En Février / Mars, ils reviennent en Europe pour 14 dates dans des "petites" salles (en comparaison avec les Madison Square Garden et autres stades américains).Le concert d'Amsterdam au Paradiso (une ancienne église avec un son exceptionnel) est fabuleux et éclipse un peu celui du lendemain, le 18 février, au Bataclan, à Paris. Le groupe se ressource tellement dans ces "petits" concerts européens qu'ils décident de revenir en Europe en juin/ Juillet pour une vingtaine de dates. Une fois encore, les deux concerts d'Amsterdam au Paradiso sortent largement du lot. Le premier soir (1er Juillet) sera décrit plus tard dans les discussions du phish.net comme le Graal des concerts de Phish. En Août, ils repartent pour une tournée de 20 dates chez eux, qui finit par un énorme concert ("The Great Went", titre inspiré de "Fire walks with me" de David Lynch), à Limestone, dans le Maine, une fois encore dans une ancienne base militaire, devant plus de 62.000 spectateurs, pendant deux jours.phish logo

En Octobre sort "Slip, stich and Pass", un live du concert de Hambourg du 1er Mars 1997. Une fois de plus le disque est incroyable de richesse mélodique (même si ça n'est pas là son point fort), d'improvisation, d'humour, de variété de styles et de qualité sonore même si on peut regretter de ne pas du tout entendre l'ambiance de la salle. (La suite prochainement...)

P.S. : "We are not the lead singer from Marillion", dixit Trey Anastasio en ouverture d'un concert de Phish.


• Phish - un peu d'histoire... : Biographie
• Musicalement : C'est quoi Phish?
• Le reste de la discographie Phish:
Phish : "The White tape" (1984-86)
Phish : "Junta" (1988)
Phish : "Livephish vol.09 - 8.26.89" (Live, 3 CDs)
Phish : "Lawn boy" (1991)
Phish : "A picture of Nectar" (1992)
Phish : "Rift" (1993)
Phish : "Livephish vol.07 - 8.14.93" (Live, 3 CDs)
The Dude of Life and Phish : "Crimes of the mind" (1994)
Phish : "Hoist" (1994)
Phish : "Livephish vol.10 - 6.22.94" (live, 3 CDs)
Phish : "Livephish vol.02 - 7.16.94" (Live, 3 CDs)
Phish : "A live one" (1995, double live album compilation)
Phish : "Stash" (1995, compilation pour l'Europe)
Phish : "Livephish vol.01 - 12.14.95" (Live, 2 CDs)
Phish : "Billy breathes" (1996)
Surrender To The Air : "Surrender To The Air" (1996)
Phish : "Livephish vol.12 - 8.13.96" (3 CD)
Phish : "Slip, stich and pass" (Live, 1 CD)
Phish : "Livephish vol.11 - 11.17.97" (Live, 3 CDs)
Phish : "The story of the ghost" (1998)
Trey Anastasio : "One man's trash" (1998)
Phish : "Livephish vol.06 - 11.27.98" (Live, 3 CDs)
Phish : "The Siket disc" (1999)
Phish : "Livephish vol.08 - 7.10.99" (Live, 2 CDs)
Phish : "Hampton comes alive" (Live, 6 CDs)
Jazz Mandolin Project : "Tour de flux" (1999)"
Phish : "Farmhouse" (2000)
Phish : "Livephish vol.04 - 6.14.00" (Live, 3 CDs)
Phish : "Livephish vol.05 - 7.8.00" (Live, 3 CDs)
Phish : "Livephish vol.03 - 9.14.00" (Live, 3 CDs)
Trey Anastasio & Tom Marshall : "Trampled by lambs and pecked by the dove" (2001)
oysterhead the grand pecking order Various Artists : "Sharin' in the groove - Celebrating the music of Phish" (2001)
Oysterhead : "The grand pecking order" (2001)
Trey Anastasio : "Trey Anastasio" (2002)
Vida Blue : "Vida blue" (2002)
• Phish inutile : quelques scans de CDs promos
• Phish Interview : Page McConnell + Trey Anastasio - Londres (1996)
• Nos tournées européennes de Phish et des scans de backstage passes!
• Phish - Liste de nos lives - bootlegs :
"Live at Zeleste, Barcelona, 09/07/98"
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