Bertrant Burgalat : «Ok Bertrand»
Label: Tricatel
Distributeur : Source/Virgin
Date d'enregistrement : 2000

Atttention ceci est la pochette de l'album, pas du maxi chroniqué ici!

Tiens tiens Tricatel se maquent maintenant avec Source? Ah non, renseignements pris il n'y a que Monsieur Bertrand Burgalat qui soit signé en licence chez Source, qui l'avait en fait déjà placé sur la compilation de nouveaux artistes sortie l'an passé, «Source rocks», avec «Kim» que l'on retrouve ici en quatrième et dernier titre. Cet EP est à se procurer en vinyle de préférence (avant d'aller se ruer sur l'album, excellent mais on en reparlera...), croyez-moi, j'ai fait le test à l'oreille avec les 2 versions et vous avez vraiment le choix entre le chaleureux vinyle type vintage ou le clinique CD-single tout froid... «OK Bertrand», démarre de façon surprenante par un «Attention amiante» breakbeat rétro-futuriste rugueux à souhait, au gros son qui claque, qui scratche et qui grince tout en retenue charcutée avec soin. Ou comment scratcher avec un sampleur sans platines. «Ok scorpios» s'ensuit en forme de hip hop mutant rapidement en mini-symphonie pour rivages dévastés post-apocalyptiques puis s'écoulant brusquement dans la cascade d'une pop fleurie 60's à travers l'arrivée des voix d'April March (que P.M. adore dans Reuck'n'Feulk, achat d'espace pub oblige) et de Anne Lisbet Tollanes (?). En face B «Jalousies et tomettes», c'est la pop psychédélico-groovy ultra-60's qu'Air n'arrivera jamais à faire, alors que «Kim», pop samba-délique sonne toujours aussi frais et évocateur d'un apéritif classieux sous les tropiques, faisant la fête avec sa copine piercée au nombril et un Belmondo jeune tout sourire, pattes d'eph, pattes et col pelles à tarte. Bertrand Burgalat traverse ainsi soniquement les époques pour en faire son propre melting-pot musical aux influences tout aussi diverses que recherchées. Note retro-futuro pop'n'beats : (Djouls)

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