the best of 2004 part 1city of god remixed music from the motion picturecity of god remixed music from the motion picture vol 2
City Of God - "Remixed Music From The Motion Picture" / "Remixed Music From The Motion Picture Volume 2"
(Stern's 2004)

La dernière grosse claque ciné dont je me souvienne, c'est "La Cité de Dieu", ("City Of God" en nangliche), de Fernando Meirelles. Un mélange de "Les Affranchis" de Martin Scorcese ("Goodfellas" en ninnglish) avec du "Reservoir Dogs" de B dedans, situé dans les favellas de Rio de Janeiro! Si vous ne l'avez pas encore vu vous savez quoi prendre au vidéo-club la prochaine fois. Tiens au passage je vous invite à boycotter les enseignes Video Futur, qui laissent dans leur magazine gratuit d'Août 2004 une pleine page à ce gros menteur de Nicolas Seydoux (président de la Gaumont et de l'Association de Lutte Contre la Piraterie Audiovisuelle), auquel je tiens à répondre point par point.
- NON MONSIEUR SEYDOUX le téléchargement gratuit ne tue pas les industries culturelles. Il modifie certaines industries, comme tout progrès, et ne fait qu''aider la culture à vivre, à survivre, à se propager et à se bonifier.
- NON MONSIEUR SEYDOUX les majors ne financent pas les jeunes talents. Je connais très bien la personne qui était en charge des relations entre des milliers d'artistes non-signés et les 25 directeurs artistiques des labels d'Universal Music en tant que responsable de Balanceleson.com et je peux vous assurer que personne en major n'a la moindre seconde à consacrer aux jeunes talents, encore moins les financer. (PS: si vous avez des noms de jeunes artistes financés par des majors ces dix dernières années, donnez-les, et attention, j'ai dit "artistes").
- NON MONSIEUR SEYDOUX il n'y a pas de risque pour le cinéma, à moins peut-être que vous n'incluiez la majorité de daubes qui méritent pas 1 centime d'Euro de la part d'un éventuel consommateur, qui n'est en réalité qu'une victime de votre organisation commerciale de la rareté culturelle, dans votre lot. Le seul risque réel est que tous les bons films toucheront désormais un public maximum, et les films pourris un public minimum... Comprenez que ce n'est pas la piraterie qui décourage la création, mais le réservoir à merde à laquelle les auteurs la voient destinée.
- NON MONSIEUR SEYDOUX quand vous dites qu'avec les politiques et les opérateurs, "on peut contrôler" vous ne vous rendez pas compte de la portée de vos propos qui évoquent les pires heures de l'histoire comme de la science-fiction.
- NON MONSIEUR SEYDOUX on ne peut sécuriser les réseaux. Vous prétendez que "ce qu'un ingénieur a fait, un autre peut faire en sorte de le sécuriser", mais cela implique aussi qu'un troisième peut faire en sorte d'avoir accès à ce que le premier a fait sans la sécurisation...
- NON MONSIEUR SEYDOUX vous ne défendez pas la culture française lorsque vous proposez un logo anti-piratage... du FBI!
Cette interview faisant suite à de nombreux articles diffamatoires et mensongers (du type "attention si vos enfants téléchargent des fichiers au format DivX vous allez aller en taule", je connais des réalisateurs de films qui les diffusent de leur propre gré en DivX pour les faire connaître qui feraient la gueule s'ils lisaient ça), je vous invite donc à me joindre dans ce boycott des enseignes Video-Futur jusqu'à publication de rectificatifs, de droits de réponse et d'excuses.
Voilà une bonne chose de faite. Il vous faudra donc louer "La Cité de Dieu" ailleurs que dans un video-club soumis à Big Brother pour ce soir. J'ai une meilleure idée, téléchargez-le donc en DivX, parlez-en autour de vous, et allez voir au cinéma le prochain film de son réalisateur Fernando Meirelles, c'est ce que vous avez de mieux à faire pour aider la culture.

Parlons maintenant de ces deux disques de remixes de la bande originale du film... Si le premier volume s'adresse plutôt aux clubbers, avec son panaché de drum'n'bass, drum'n'house limite pumpin', drum'n'tech, big beat, nu-jazz, trip hop, seuls trois tracks sortent réellement du lot: la house festive du "Domestic House Edit" de "Convite Para Vida", en ouverture, et son remix "breakbeat soul from brazil", pour clore le CD (attention à bien choper pour chaque disque les versions chez Stern's Music 16 tracks pas les versions imports 13 ou 14 tracks).
Le second volume est encore lui plus éclectique et pas loin d'être indispensable à tous les non-réfractaires à la drum'n'bass. Le premier track "Nem Vem Que Não Tem" (que Popsanova avaient repris en France avec des bouts comme Marcel Zanini dedans et moultes remixes), Drum'n'Bass'n'Fun terrible, suffit à valider l'achat, ou le téléchargement, (c'est selon). Le "Samba Trio Remix" de L'Instituto qui suit n'est pas en reste, splendide drum'n'samba pop hors formats. L'album parcourt ainsi de nombreux territoires latins, en forme de saoundtrack futuriste, un peu comme le "Electronic Bossa & Psychedelic Soul Samba" des T.I.M.E.C., en version "Drum'n'Batucada Electronica From Rio With Love"... Deux disques improbables du meilleur de la musique brézilienne d'aujourd'hui, parmi les meilleurs compiles du moment. Il fallait le signaler.

links :
[sternsmusic.com] extraits de 1mn (Real ou mp3) de "City Of God - Remixed Music From The Motion Picture"
[sternsmusic.com] extraits de 1mn (Real ou mp3) de "City Of God - Remixed Music From The Motion Picture Volume 2"