cheap thrillsson of cheap thrills
Frank Zappa : "Cheap Thrills & Son of Cheep Thrills"
Label : the Frank Zappa family thrust
Date d'enregistrement : vaste

2 petites compiles (40 minutes chacune) pas chères, non pas pour découvrir Zappa, mais afin de survoler l'immensité de son œuvre (du moins, le haut de l'iceberg) de la manière la plus appropriée qui soit: dans le bordel total. Se repérer aisément dans la discographie de relève à la fois du pisteur sioux, de l'éclaireur comanche, du sourcier et de l'archiviste fou de Brazil. Faut être aussi un gros freaks à mon avis. Je vois les Incredible Melting fans sourciller tout à coup: "Comment ça? Moi je connais sa discographie comme ma poche!".
Ah! Ouais? Va-t-en fourrer l'intégrale dans ta poche (70 CDs), mélange bien le tout et sors-moi tout de suite le "Grand wazoo" de là, il étouffe! Alors? Alors? Hein!
"Cheap thrills" et sa progéniture sont les "Best-of" les plus intègres et les moins commerciaux qui soient. Décidemment cet homme-là nous inspire le respect un peu plus chaque jour. Ce choix posthume de morceaux lui ressemble bien; eclectique, délirant mais rien d'évident: aucun morceau de la formation chérie de tous (Roxy, 73 à 74) à part peut-être "Zombie woof" mais qui date de 1984 et dont l'orchestration n'a rien à voir. Inutile donc de comparer 84 et 73, pur solo de Frank au passage, quand même. À noter également:
- la v.o. de "Torture never stops" avec Beefheart au chant,
- l'hilarité contagieuse d'Ike Willis (chant, guitare) sur "Joe's Garage",
- et le sublime (oui, le sublime), sublime, je pèse mes mots, 3 grammes, "It just might be a one-shot deal", avec le plus beau chorus de pedal steel de la décennie aux yeux de ceux qui ont des oreilles.
Ces deux disques comme je m'éverté à vous expliku couvrent une chiée d'albums, voici une liste vous aidera vaguement à vous y retrouver : "200 Motels", "You can't do that on stage vol.3", "Thing-fish", "Man from Utopia", "Cruising with Ruben and the Jets", "Playground psychotics", "Broadway the hard way", "You can't do that on stage anymore vol.1" et "You can't do that on stage anymore vol.4" pour "Cheap Thrills"; "Burnt weeny sandwich", "Chunga's revenge", "Uncle meat", "Them or us", "Waka/Jawaka", "Tinseltown rebellion", "Baby snakes", "Jazz from hell", "Make a jazz noise here", "You can't do that on stage anymore vol.2", "F.Z. meets the Mothers of Prevention" pour "Son of Cheep Thrills". Quoi qu'il en soit, c'est rigolo et pas cher (50F pièce), maintenant si vous êtes motivés et que ça vous démange, allez gratter du côté de notre dossier Zappa. L'intégralité de ses méfaits officiels y est chroniquée par The Incredible Melting Man. Il y a d'ailleurs plus de talent dans la partie inférieure du coude droit de ce dernier que dans n'importe quelle partie anatomiquement supérieure (cerveau y compris si disponible) de:
A. Elton John
B. Céline Dion (y'a du talent dans les dents de travioles quand même!)
C. Vous, en duo avec votre mère au karaoké de Rosny-sous-Bois (Ah! "L'été indien" de Joe Dassin ou "Manu Manurèva"!)
D. Joseph Kessel (en trio avec Oasis chez Chancel).
Sur ce, à plus, en vous souhaitant une joyeuse conceptual continuity.
Note orious weirdo genius : (Lob)
Note your construction worker whistling music : (Lob)